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Affaire Robert Miller : une victime alléguée de 11 ans
Oct 25, 2023
Des documents déposés à la cour par le cabinet d’avocat Consumer Law Group et consultés par TVA Nouvelles révèlent qu’il aurait fait une victime aussi jeune que 11 ans.
Dans un affidavit, la femme, aujourd’hui âgée dans la trentaine dont l’identité n’est pas dévoilée, affirme avoir rencontré M. Miller lorsqu’elle avait 11 ans, en 1999. «C’était l’été et je venais de terminer ma 6e année. Je me tenais avec des adolescents beaucoup plus âgés que moi, et ils m’avaient présentée à une fille qui s’appelait Audrey. Elle était à la recherche de filles les plus jeunes possibles, voire même vierges, afin de les présenter à un homme qu’elles appelaient "Bob". Elle a organisé un rendez-vous à l’hôtel Queen Elizabeth avec "Bob", et je m’y suis rendue avec elle en compagnie de ma meilleure amie, qui avait le même âge que moi (...) À notre arrivée, "Bob" nous a emmenées dans le salon et nous a offert des boissons alcooliques. Il m’a demandé mon âge, et je lui ai dit que j’avais 11 ans. Ensuite, il nous a embrassées et nous a demandé de lui sucer la langue (...) Il nous a dit qu’il nous considérait comme ses propres filles et qu’il allait prendre soin de nous.»
Dans le document, elle raconte avoir eu un rapport sexuel complet et non protégé avec lui. En échange, elle prétend avoir reçu une enveloppe qui contenait 5000$. D’autres rencontres similaires à la première ont eu lieu, dit-elle. Elle prétend l’avoir vu 30 fois, de ses 11 ans jusqu’à ses 20 ans.
Elle affirme s’être inscrite à la demande d’action collective en raison des nombreux impacts psychologiques dans sa vie. Selon ses dires, les policiers ont voulu l’interroger en 2009. «ils m’ont menacée et m’ont dit que j’étais proxénète, comme si je n’étais pas une victime. J’ai eu extrêmement peur(...) J’ai toujours tout nié, tout gardé secret (...) J’avais l’impression que c’était de ma faute, qu’on me dirait que je n’avais aucun droit de me plaindre puisque j’avais accepté d’y aller.»
Lire l'article au complet sur TVA Nouvelles
Dans un affidavit, la femme, aujourd’hui âgée dans la trentaine dont l’identité n’est pas dévoilée, affirme avoir rencontré M. Miller lorsqu’elle avait 11 ans, en 1999. «C’était l’été et je venais de terminer ma 6e année. Je me tenais avec des adolescents beaucoup plus âgés que moi, et ils m’avaient présentée à une fille qui s’appelait Audrey. Elle était à la recherche de filles les plus jeunes possibles, voire même vierges, afin de les présenter à un homme qu’elles appelaient "Bob". Elle a organisé un rendez-vous à l’hôtel Queen Elizabeth avec "Bob", et je m’y suis rendue avec elle en compagnie de ma meilleure amie, qui avait le même âge que moi (...) À notre arrivée, "Bob" nous a emmenées dans le salon et nous a offert des boissons alcooliques. Il m’a demandé mon âge, et je lui ai dit que j’avais 11 ans. Ensuite, il nous a embrassées et nous a demandé de lui sucer la langue (...) Il nous a dit qu’il nous considérait comme ses propres filles et qu’il allait prendre soin de nous.»
Dans le document, elle raconte avoir eu un rapport sexuel complet et non protégé avec lui. En échange, elle prétend avoir reçu une enveloppe qui contenait 5000$. D’autres rencontres similaires à la première ont eu lieu, dit-elle. Elle prétend l’avoir vu 30 fois, de ses 11 ans jusqu’à ses 20 ans.
Elle affirme s’être inscrite à la demande d’action collective en raison des nombreux impacts psychologiques dans sa vie. Selon ses dires, les policiers ont voulu l’interroger en 2009. «ils m’ont menacée et m’ont dit que j’étais proxénète, comme si je n’étais pas une victime. J’ai eu extrêmement peur(...) J’ai toujours tout nié, tout gardé secret (...) J’avais l’impression que c’était de ma faute, qu’on me dirait que je n’avais aucun droit de me plaindre puisque j’avais accepté d’y aller.»
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